sábado, 1 de abril de 2023

Je me demande parfois…

 








Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de ma propre enfance. Nous avons tellement déménagé que je n’ai jamais eu d’ancre, aucun endroit que j’ai habité assez longtemps pour une impression significative. Je ne me souviens que de vagues paysages, d’un chien de famille. Les souvenirs d’enfance sont souvent les plus précieux; J’aimerais en avoir plus.

Alors, quand je vois des enfants jouer et former leurs propres souvenirs de jeunesse joyeux et insouciants, je me demande parfois:  à quoi ressemblait vraiment mon enfance?  Avec ce projet, je réponds à cette rêverie en évoquant des scènes d’enfance, capturées comme des souvenirs vivants et imaginées à travers mes souhaits fictifs d’adulte.

Dans le taoïsme, les enfants naissent libres, spontanés et en parfait alignement avec leur propre nature. Les sociétés modernes nous éloignent de notre flux naturel; tout comme les oiseaux sur ces photographies, les enfants qui jouent ne le comprennent pas encore. Ils sont encore purs, libres, sans frontières. Ils ne se soucient pas que le ciel au-dessus d’eux soit déjà assombri.










Je me demande parfois
Je ne me demande pas où tout est.
Partout il y a des magasins et des enfants, des arbres et de l’air,
Notre portail, notre jardin, ils sont partout.
Mais maman chérie, papa chéri, je me demande parfois
Où est nulle part ?
(par Carson McCullers)










Proverbes taoïstes…

Les sages entendent et voient comme les petits enfants.
C’est l’enfant qui voit le secret primordial de la Nature et c’est à l’enfant de nous-mêmes que nous retournons.
L’enfant en nous est assez simple et audacieux pour vivre le Secret.
(par Laozi)











Photos et texte:

Yon Sim







miércoles, 16 de noviembre de 2022

NothingNowhere

















 



Photos:

Willy Del Zoppo

&

André Leclercq





sábado, 6 de agosto de 2022

Somos agua

 













Inicié este proyecto fascinada por la belleza de los ecosistemas marinos y como llamada de atención ante los peligros que amenazan su conservación. El mar nos lo da todo sin pedirnos nada a cambio. Damos por sentado que su riqueza es inagotable, que puede con nuestros descuidos, nuestra falta de previsión, nuestros excesos. Pero las cosas no son así. ¿Qué vamos a dejar a nuestros hijos y nietos si no somos capaces de cuidar de sus tesoros, si seguimos echando al mar plásticos que son trampas mortales para las especies que lo habitan, si continuamos vertiendo residuos que pondrán fin a la biodiversidad marina? 




















Fotos y texto:

Isabel Muñoz






domingo, 17 de julio de 2022

Kaulak

 




























Los fotógrafos retratistas, los artistas verdaderos deben participar antes que del foco y otras menudencias de segundo orden, de la expresión de los retratos...
Si el soneto es lo más supremo y arduo de la poesía, puede decirse que el soneto de la fotografía es el retrato. 






























Fotos y texto:

Kaulak



Exposición

Biblioteca Nacional

Madrid






miércoles, 20 de abril de 2022

Open Walls

 




































Photos:

Osceola Refetoff








martes, 15 de marzo de 2022

Líneas

 

























Fotos:

Paul Thorel








martes, 22 de febrero de 2022

Paisaje en tren

 


















Es un ensayo fotográfico sobre el viaje a través del paisaje. La cámara de una tablet Android colocada sobre la ventana de un tren de la Deutsche Bahn. El obturador perpendicular a la via. El encuadre se complica y la composición parece difícil. Una vez que el tren se mueve, todo comienza, sin poder anticiparse a lo que la ventana ve del país. Las tomas se suceden consecutivamente de manera aleatoria. Nada está preparado y es incierto el resultado. La velocidad del tren y las condiciones de la luz invernal hacen las tomas automáticas complicadas. Algunos colores se encuentran saturados y otros atenuados. Lo figurativo de las fotografías se transforma rápidamente en abstracción. Todas estas circunstancias hacen maravillas. El azar se muestra más creativo. Una lección de modestia a considerar.























Fotos y texto:

Guillaume Hebert







viernes, 21 de enero de 2022

Comme le sable chaud

 























Comme le sable chaud coule légèrement

par le creux de la main oisive,

mon cœur sentait que le jour était plus court.

Et une anxiété soudaine a assailli mon coeur

a l’approche de l’équinoxe humide

cela estompe l’or des plaines salées.

Sur les sables du temps, la main se retourne

c’était, sablier mon cœur palpitant,

l’ombre grandissante de chaque tige vaine

presque l’ombre d’une aiguille dans un quadrant silencieux.




























Photos:

Enzo Crispino

 

 

Poème:

Gabriele D’Annunzio