J’ai souvent pensé que la désignation arbitraire « NU » ne convenait pas pour toutes les représentations où le corps entrait dévêtu. À mon sens pour un classement tel que : Étude de nu, composition avec nu et nu dans le paysage.
Tandis que dans le premier prime le sens graphique et la personnalité du photographe, dans le second prévaut le souci de l’équilibre scénique, restreignant ainsi la libre disposition du volume et de l’effet et, dans le troisième, l’effet final sera déterminé par la recherche poussée de l’effet scénique accompagnée d’une routine solide de paysagiste.
Tous les efforts que fournit le photographe, sous une forme ou sous une autre, ne doivent jamais tendre vers un effet de surprise quel qu’il soit. Le nu dans la création photographique devrait rester le témoignage d’une grande maîtrise et d’un goût sûr et décanté.
Photo et texte:
André Steiner
André Steiner
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