Quitter
sa patrie pour un meilleur avenir dans un nouveau pays, c’est une histoire qui
a été racontée maintes fois à travers les siècles. Être transplanté dans un
pays étranger est déjà assez dur si vous avez l’étiquette “immigré légal”. Pour
ceux qui fuient la pauvreté ou les conflits, l’étiquette “immigré clandestin”
en rajoute à une âme déjà porteuse de fardeaux, et souvent, la vie qui promet
de grands espoirs après la terreur apporte ses propres nouvelles horreurs.
L’immigration
est un bal politique qui est toujours d’actualité, mais ce que les spécialistes
en communication continuent d’ignorer est le fait que ces “clandestins” sont en
fait des êtres humains. Ce ne sont pas des statistiques ni des inconvénients,
mais des gens : des pères, des mères, des bébés, des adolescents, des
jeunes et des vieux qui ont tout risqué pour une chance d’avoir le genre de vie
que beaucoup considèrent comme acquis.
Quand
les papiers d’identification n’existent plus parce que votre pays est en guerre
et que votre foyer a été détruit, le seul choix qui reste est celui de
l’illégalité, où les passeurs sentent le désespoir de la proie facile. Mais le
conflit est seulement l’une des terreurs qui conduit les gens à déraciner leur
vie et ce qui manque trop souvent des discussions sur l’immigration est le
manque de compassion quand on traite de ces âmes courageuses.
Photos et texte:
Michelle
Frankfurter
No hay comentarios:
Publicar un comentario