




Avant de devenir un virtuose disparu, Vivian Maier, à moitié Française par sa mère, toujours en chapeau et appareil en bandoulière, a travaillé comme nourrice à Chicago et a parcouru ses allées autant que celles de New York ou Paris. C’est là qu’elle y remarque la beauté d’une démarche, la singularité d’une autre, les rires, les pleurs et les jeux d’enfants, les regards surtout, des blancs, des noirs ou des vieux, méfiants ou apprivoisés. Il n’y a dans les poses ou les scènes que la photographe a cru bon d’immortaliser rien d’exceptionnel; elles reflètent simplement une vision romantique et touchante de la vie et contribue à notre mémoire collective. Vivian Maier nous rappelle à tous, nous photographes ou amoureux de la photographie, que le simple cliché reste un document extraordinaire.





Vivian Maier
Jonas Cuénin
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