Le
métro est une sorte de purgatoire. Un monde entre les mondes rempli d’étrangers
collés les uns aux autres comme des sardines. Mon appareil photo rapporte moins
l’aspect du métro que sa dimension effrayante.
Le
cadre photographique devient une sorte de prison pour notre conscience mal à
l’aise. Les voyageurs sont déformés tandis qu’ils sont capturés par les
cellules de mon 35 mm et écrasés par le poids du monde. En contemplant la masse
de gens auxquels on a volé l’identité, mon appareil photo les transforme en
fantômes.
Photos et texte:
Clay Patrick
McBride
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