Pendant dix ans ,je
n’ai pas pu circuler librement en Algérie. Les voyages que j’ai réalisés alors
étaient circonscrits à quelques lieux bien précis et sécurisés: dans la famille et chez certains amis. J’ai
donc, au cours de ces quatre dernières années orienté mon travail autour de la
Circulation. Les algériens dans leur pays si longtemps empêchés de voyager par
les dangers que cela impliquait.
J’ai
voulu également questionner mon appartenance à ce territoire. En février 2003, j’ai traversé ce
pays et j’ai pu y ressentir, un lien très fort. Comment expliquer cette
proximité et cette intimité dans des lieux où je n’étais jamais allé, ou bien
des personnes inconnues? Ces sensations m’ont très
fortement perturbé et interrogé pendant longtemps.
Photos et texte:
Bruno Boudjelal
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