Se
forcer à garder ses images mentales.
Ne pas les rejeter.
Se prendre des coups de fouet
sans savoir quand et où.
Souffrir en silence.
Comprendre que c’est une douleur
solitaire et vicieuse.
Ne pas les rejeter.
Se prendre des coups de fouet
sans savoir quand et où.
Souffrir en silence.
Comprendre que c’est une douleur
solitaire et vicieuse.
Les mots
me manquent.
Les mots ne peuvent rien.
Les mots ne peuvent rien.
La
douleur me donne mal
au ventre, me broie les os
et ne me quitte pas.
Elle est attachée à moi comme
une ventouse qui se déplace
lentement. Un serpent vicieux,
habile et sans morale.
au ventre, me broie les os
et ne me quitte pas.
Elle est attachée à moi comme
une ventouse qui se déplace
lentement. Un serpent vicieux,
habile et sans morale.
Avoir le
corps qui tremble dans
son impuissance de vie.
son impuissance de vie.
Il faut
éviter la nuit.
Le temps est trop long. Trop lent.
Ruser pour aller plus vite que lui.
Le temps est trop long. Trop lent.
Ruser pour aller plus vite que lui.
(...)
Photos et poème:
Julien Magre
No hay comentarios:
Publicar un comentario