



Cette série parle d’errances, de ressentis, d’événements tranquillement spectaculaires, de moments fragmentés, désespérés.
J’ai pris le bus, le métro, la voiture, pour photographier, juste photographier.
J’ai marché, beaucoup marché…
Sans but, sans chemin.
Faire des photos.
Trouver ce que l’on projette.
Trouver ce que l’on est capable de voir.
Photographier pour me soustraire à mon esprit.
Se défaire des questions anxiogènes du réel.
Photographier, tout le temps, presque trop.
Je m’intéresse à la splendeur cruelle de ce qui est.
Je vis des choses, je les photographie, je ne sais pas ce que cela signifie pour moi.
On s’approche tellement peu souvent de ce qu’on a vu, ressenti.
Je préfère évoquer des sensations que de saisir des réalités.
J’estompe plus que je ne renseigne.
« Rien n’est décidé à l’avance.
Tout est à la merci de ce que l’oeil choisit de discerner et de dire.
Il est important de rendre compte de ce que j’ai vu, non de ce qu’il fallait voir. »



Photos et texte:
Kpoon Dubus
Kpoon Dubus
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