Nocturnes
5.0, ultime version de la part occulte des villes, voyage poétique pour un
imprévisible imagier de nos cités. Ici, les signes se mêlent, se confondent, se
répondent, s’opposent et, au bout du compte, font oeuvre. Et ils le font à la
fois avec l’homme et aussi sans lui, indépendamment de sa volonté originelle.
Dans
ces villes de l’Occident, j’ai essayé de capter ce que l’être humain n’avait
point prévu. Au-delà de la peur et de la solitude, au coeur de ces
interférences, de ces lieux troubles où bataillent le réel et ses fantasmes qui
le dévorent, mes photographies donnent à voir ce qui pourrait être qualifié de
“beau inattendu”: esthétique inconsciente de l’architecte, du décorateur, de
l’urbaniste et de l’utilisateur, tableau témoin d’une humanité jouissant de ses
réalisations jusqu’en être parfois dépossédé.
Photos
et texte:
Jean-Luc
Aribaud








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