viernes, 4 de noviembre de 2016

Matière grise


















En février 2014, j’ai pris le bateau pour l’Antarctique. C’était un rêve qui devenait réalité. J’ai vu et lu tellement de choses sur l’Antarctique… J’étais maintenant en chemin vers cette terre inhospitalière surnommée le continent bleu-blanc . Cependant, la réalité est un peu différente. Ce continent de glace est en effet bleu-blanc , mais seulement lorsque le soleil a pris le dessus. La plupart du temps, la couverture nuageuse en métamorphose permanente offre à toutes les nuances de gris possibles. Ce n’est pas triste pour autant, c’est juste beau. 






















Je me suis profondément intéressé à la couleur grise. Voir des couleurs n’est en fait qu’un petit miracle. Ce n’est rien de plus que de la lumière réfléchie, absorbée par les cônes de nos rétines, puis compilées individuellement, dans notre cerveau, notre matière grise, on pourrais dire. Je ne travaille pas la lumière, c’est la lumière qui me travaille. Quoiqu’il en soit : la plupart des photos ont été prises très tôt le matin, à un certain moment avant le lever du soleil, ou tard le soir, après le coucher du soleil. J’ai également visité des endroits où il n’y a pratiquement pas de couleurs, en dehors de toutes les nuances de gris. 






















Pendant des jours, des nuits et des semaines entières, j’ai parcouru le web sur des sites que je n’imaginais pas pouvant exister. Dieu merci, il y a vraiment des gens qui partagent avec enthousiasme leurs connaissances des lieux où l’on peut trouver des vallées cachées de pierres blanches, des lacs salés balayés par le vent et des rochers branlants. Voici comment est née la liste des endroits que je devais visiter de toute urgence.






















Photos et texte:
Tom Jacobi





No hay comentarios: